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LA CITROEN BX
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LA CITROEN BX
Présentation
Dessinée par Marcello Gandini, responsable du style à la Carrozzeria Bertone (alors dirigée par Nuccio Bertone), son style est anguleux et rappelle le prototype anglo-turc Reliant Anadol FW11 de 1977 ainsi que le concept car Tundra développé pour Volvo. Comme les autres grandes Citroën, elle est équipée de série de 4 freins à disques et de la suspension hydropneumatique. L'essuie-glace mono-balais est l'une des particularités notables de la BX, à l'instar des Visa et CX. Le tableau de bord de la BX est inspiré par celui de la CX : compteur à rouleaux pour le compteur de vitesses et satellites latéraux en lieu et place des classiques commodos.
Plus large que sa devancière, elle est également dotée de moteurs plus puissants dès sa sortie. Trois motorisations essence sont au choix : le 1360 cm³ XY hérité de la 104, en version 62 et 72 ch et le tout nouveau XU 1580 cm³ de 90 ch. En 1988, les moteurs essence XY sont abandonnés laissant totalement leur place au TU.
Cinq finitions sont disponibles : BX, BX 14 E, BX 14 RE, BX 16 RS et BX 16 TRS. Cette dernière dispose de la condamnation centralisée des portes, des vitres avant électriques, d'un compte-tours électronique à curseur horizontal, elle peut avoir des vitres arrière électriques et un climatiseur en option. La BX 16 TRS se distingue par ses vitres de custode fumées en polycarbonate.
L'année 1983 voit l'arrivée d'un moteur diesel. Il s'agit du nouveau XUD9 1905 cm³ 65 ch qui est déjà monté depuis un an sur la Peugeot 305. L'option boîte automatique voit le jour en 1984, ainsi qu'une nouvelle BX 19 GT située au sommet de la gamme. Elle dispose d'un XU9 de 1905 cm³ 105 ch à carburateur double corps. Son tableau de bord est doté d'un compteur de vitesses et d'un compte-tours à cadrans ronds, début du renoncement aux particularités citroënistes. La direction assistée, la sellerie en tweed et l'ordinateur de bord sont de série.
1985 est une année importante pour la BX. La première déclinaison performante de la BX voit le jour. Il s'agit de la BX Sport préparée par Danielson sur la base de la BX 19 GT. La culasse est dérivée de celle de la Visa GTI et deux carburateurs viennent prendre place sous le capot. Au final, ce moteur développe 126 ch. De plus, la présentation externe est adaptée, avec un kit carrosserie spécifique. Cette même année, le nouveau break BX est assemblé chez Heuliez, disponible en trois versions (deux essence et une diesel : 16 RS, 19 TRS et 19 RD). Apparition également de la BX 19 Digit avec des compteurs numériques, série spéciale basée sur la BX 19 GT.
Citroën BX 4TC
Toujours en 1985, Citroën décide de participer au Championnat du monde des rallyes en groupe B avec la BX 4TC. La version Evolution, qui est homologuée le 1er janvier 1986 par la Fédération internationale du sport automobile (FISA), est fabriquée chez Heuliez puis préparée à Trappes tout au long de l’année 1985. Elle se veut concurrencer l’Audi Quattro à l'aide de sa transmission intégrale, mais trop grosse, pas assez puissante, et manquant de développement et de fiabilité, elle sera rapidement abandonnée. Son seul résultat sera une 6e place au Rallye de Suède 1986. L'homologation en groupe B exige la fabrication et la vente au public de 200 versions routières "clients". Seuls 86 exemplaires (aussi réalisés par Heuliez) trouvèrent preneurs, les invendues furent détruits par Citroën. Le prix de la BX 4TC était de 248 500 F en 1986. Moteur 10 CV : 4 cylindres en ligne (carter en fonte) 2141 cm³, à turbocompresseur Garett avec échangeur air/air, injection K Jetronic Bosch, 200 ch DIN à 5250 tr/mn. Boîte de vitesses type SM à cinq rapports. Performances : 220 km/h et 0 à 100 km/h en 7,6 secondes.
En juillet 1986, la BX subit un important restylage réalisé par Carl Olsen, designer Citroën à qui l'on doit également l'AX et la CX Série 2. Au rang des modifications, on trouve le changement des boucliers avant et arrière, l'augmentation de la taille des clignotants avant (qui sont désormais de couleur blanche), en ligne avec les phares. La planche de bord et le volant sont nouveaux. Les compteurs à rouleaux "pèse-personne" sont abandonnés au profit de compteurs plus classiques à aiguilles, tout comme les "satellites" qui sont remplacés par des commodos traditionnels. Les BX 19 GT, Sport et 19 Digit disparaissent. La BX 19 TRS remplace la BX GT avec la même mécanique. Une BX 19 GTI développant 125 ch, qui succède à la BX Sport, dispose de l'ABS en option. En diesel, lancement d'une version BX D équipée du moteur 1769 cm³ de la Visa. Début 1987, la BX 15 RE apparaît avec le 1580 cm³ de la BX 16 mais seulement avec 80 ch (au lieu de 94 ch), un carburateur simple corps remplace le double corps.
Le millésime 1988 voit l'apparition de la BX GTI 16 Soupapes. Cette BX sera la plus puissante de la gamme. Disposant du tout nouveau XU9J4 (1905 cm³, double arbre à cames en tête, 16 soupapes) de 160 ch DIN, elle peut atteindre 218 km/h et est capable de réaliser le 0 à 100 km/h en 7.9 secondes. C'est la première voiture française de série à disposer d'un moteur multisoupapes. L'ABS est en série. En mars 1988, la BX turbo diesel sont disponibles en berline et break. Le moteur 1769 cm³ développant 90 ch, qui est lancé simultanément sur la Peugeot 405, est performant et économique en carburant. Il dispose d'un échangeur air/air.
Début 1989, présentation des versions 4x4 : elles disposent d'un différentiel central à verrouillage manuel et d'un différentiel arrière à glissement limité. La version GTI sera dotée de l'ABS et d'un différentiel arrière de type Torsen. En mars 1989, la BX 16 Soupapes est modifiée, elle gagne un pare-chocs avant avec spoiler intégré, un nouveau becquet arrière et des jantes "gris Silex". Pour 1993, pour cause de pot catalytique, la puissance est ramenée à 148 ch.
Les dernières années de production voient le niveau d'équipement régulièrement rehaussé. Plusieurs séries spéciales sont lancées afin de relancer les ventes : Calanque, Image, Millésime et Ourane turbo diesel (ABS, présentation extérieure spécifique et climatisation de série sur les derniers exemplaires). La BX a été remplacée par la Xantia dès mars 1993, la production a été arrêtée en décembre 1993 pour les berlines. Les breaks ont continués jusqu'en 1994.
Années de production 1982 - 1994
Production totale 2 337 016 exemplaires
Classe Familiale
Usines d’assemblage Rennes-la-Janais
Moteur et transmission
Énergie Essence ou Diesel
Moteur(s) 4 cylindres en ligne, transversal
Transmission Traction
Boîte de vitesses BVM ou BVA
Poids et performances
Poids (à vide) 885 à 1235 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosseries Berline bicorps/Break
Dimensions
Longueur 4280 / 4390 / 4510 mm
Largeur 1690 / 1690 / 1830 mm
Hauteur 1360 / 1390 / 1420 mm
Dessinée par Marcello Gandini, responsable du style à la Carrozzeria Bertone (alors dirigée par Nuccio Bertone), son style est anguleux et rappelle le prototype anglo-turc Reliant Anadol FW11 de 1977 ainsi que le concept car Tundra développé pour Volvo. Comme les autres grandes Citroën, elle est équipée de série de 4 freins à disques et de la suspension hydropneumatique. L'essuie-glace mono-balais est l'une des particularités notables de la BX, à l'instar des Visa et CX. Le tableau de bord de la BX est inspiré par celui de la CX : compteur à rouleaux pour le compteur de vitesses et satellites latéraux en lieu et place des classiques commodos.
Plus large que sa devancière, elle est également dotée de moteurs plus puissants dès sa sortie. Trois motorisations essence sont au choix : le 1360 cm³ XY hérité de la 104, en version 62 et 72 ch et le tout nouveau XU 1580 cm³ de 90 ch. En 1988, les moteurs essence XY sont abandonnés laissant totalement leur place au TU.
Cinq finitions sont disponibles : BX, BX 14 E, BX 14 RE, BX 16 RS et BX 16 TRS. Cette dernière dispose de la condamnation centralisée des portes, des vitres avant électriques, d'un compte-tours électronique à curseur horizontal, elle peut avoir des vitres arrière électriques et un climatiseur en option. La BX 16 TRS se distingue par ses vitres de custode fumées en polycarbonate.
L'année 1983 voit l'arrivée d'un moteur diesel. Il s'agit du nouveau XUD9 1905 cm³ 65 ch qui est déjà monté depuis un an sur la Peugeot 305. L'option boîte automatique voit le jour en 1984, ainsi qu'une nouvelle BX 19 GT située au sommet de la gamme. Elle dispose d'un XU9 de 1905 cm³ 105 ch à carburateur double corps. Son tableau de bord est doté d'un compteur de vitesses et d'un compte-tours à cadrans ronds, début du renoncement aux particularités citroënistes. La direction assistée, la sellerie en tweed et l'ordinateur de bord sont de série.
1985 est une année importante pour la BX. La première déclinaison performante de la BX voit le jour. Il s'agit de la BX Sport préparée par Danielson sur la base de la BX 19 GT. La culasse est dérivée de celle de la Visa GTI et deux carburateurs viennent prendre place sous le capot. Au final, ce moteur développe 126 ch. De plus, la présentation externe est adaptée, avec un kit carrosserie spécifique. Cette même année, le nouveau break BX est assemblé chez Heuliez, disponible en trois versions (deux essence et une diesel : 16 RS, 19 TRS et 19 RD). Apparition également de la BX 19 Digit avec des compteurs numériques, série spéciale basée sur la BX 19 GT.
Citroën BX 4TC
Toujours en 1985, Citroën décide de participer au Championnat du monde des rallyes en groupe B avec la BX 4TC. La version Evolution, qui est homologuée le 1er janvier 1986 par la Fédération internationale du sport automobile (FISA), est fabriquée chez Heuliez puis préparée à Trappes tout au long de l’année 1985. Elle se veut concurrencer l’Audi Quattro à l'aide de sa transmission intégrale, mais trop grosse, pas assez puissante, et manquant de développement et de fiabilité, elle sera rapidement abandonnée. Son seul résultat sera une 6e place au Rallye de Suède 1986. L'homologation en groupe B exige la fabrication et la vente au public de 200 versions routières "clients". Seuls 86 exemplaires (aussi réalisés par Heuliez) trouvèrent preneurs, les invendues furent détruits par Citroën. Le prix de la BX 4TC était de 248 500 F en 1986. Moteur 10 CV : 4 cylindres en ligne (carter en fonte) 2141 cm³, à turbocompresseur Garett avec échangeur air/air, injection K Jetronic Bosch, 200 ch DIN à 5250 tr/mn. Boîte de vitesses type SM à cinq rapports. Performances : 220 km/h et 0 à 100 km/h en 7,6 secondes.
En juillet 1986, la BX subit un important restylage réalisé par Carl Olsen, designer Citroën à qui l'on doit également l'AX et la CX Série 2. Au rang des modifications, on trouve le changement des boucliers avant et arrière, l'augmentation de la taille des clignotants avant (qui sont désormais de couleur blanche), en ligne avec les phares. La planche de bord et le volant sont nouveaux. Les compteurs à rouleaux "pèse-personne" sont abandonnés au profit de compteurs plus classiques à aiguilles, tout comme les "satellites" qui sont remplacés par des commodos traditionnels. Les BX 19 GT, Sport et 19 Digit disparaissent. La BX 19 TRS remplace la BX GT avec la même mécanique. Une BX 19 GTI développant 125 ch, qui succède à la BX Sport, dispose de l'ABS en option. En diesel, lancement d'une version BX D équipée du moteur 1769 cm³ de la Visa. Début 1987, la BX 15 RE apparaît avec le 1580 cm³ de la BX 16 mais seulement avec 80 ch (au lieu de 94 ch), un carburateur simple corps remplace le double corps.
Le millésime 1988 voit l'apparition de la BX GTI 16 Soupapes. Cette BX sera la plus puissante de la gamme. Disposant du tout nouveau XU9J4 (1905 cm³, double arbre à cames en tête, 16 soupapes) de 160 ch DIN, elle peut atteindre 218 km/h et est capable de réaliser le 0 à 100 km/h en 7.9 secondes. C'est la première voiture française de série à disposer d'un moteur multisoupapes. L'ABS est en série. En mars 1988, la BX turbo diesel sont disponibles en berline et break. Le moteur 1769 cm³ développant 90 ch, qui est lancé simultanément sur la Peugeot 405, est performant et économique en carburant. Il dispose d'un échangeur air/air.
Début 1989, présentation des versions 4x4 : elles disposent d'un différentiel central à verrouillage manuel et d'un différentiel arrière à glissement limité. La version GTI sera dotée de l'ABS et d'un différentiel arrière de type Torsen. En mars 1989, la BX 16 Soupapes est modifiée, elle gagne un pare-chocs avant avec spoiler intégré, un nouveau becquet arrière et des jantes "gris Silex". Pour 1993, pour cause de pot catalytique, la puissance est ramenée à 148 ch.
Les dernières années de production voient le niveau d'équipement régulièrement rehaussé. Plusieurs séries spéciales sont lancées afin de relancer les ventes : Calanque, Image, Millésime et Ourane turbo diesel (ABS, présentation extérieure spécifique et climatisation de série sur les derniers exemplaires). La BX a été remplacée par la Xantia dès mars 1993, la production a été arrêtée en décembre 1993 pour les berlines. Les breaks ont continués jusqu'en 1994.
Années de production 1982 - 1994
Production totale 2 337 016 exemplaires
Classe Familiale
Usines d’assemblage Rennes-la-Janais
Moteur et transmission
Énergie Essence ou Diesel
Moteur(s) 4 cylindres en ligne, transversal
Transmission Traction
Boîte de vitesses BVM ou BVA
Poids et performances
Poids (à vide) 885 à 1235 kg
Châssis - Carrosserie
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Longueur 4280 / 4390 / 4510 mm
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